La mort du roi Louis XIV en septembre 1715 est une royale bonne raison de redécouvrir la musique de ce début de XVIIIe siècle. Le jeune chef d'orchestre Raphaël Pichon et son Ensemble Pygmalion proposent un programme on ne peut plus adapté : Les funérailles de Louis XIV à la Chapelle Royale de Versailles, lieu à la force plus que jamais symbolique. La taille Marc Mauillon (ci-contre) participe à ce concert mobilisant des effectifs considérables pour interpréter ces musiques oubliées.
Il y a trois-cent ans disparaissait aussi une autre grande personnalité de l'Histoire, un maître incontestable de la langue anglaise et du théâtre du XVIII
e siècle : William Shakespeare. A l'occasion de cette commémoration, l'Auditorium-Orchestre national de Lyon fête le dramaturge lors d'un week-end
Happy Days ! auquel la mezzo-soprano
Catherine Trottmann (
qui vient de faire l'objet d'un bel article dans Opéra Magazine) est invitée. Si l’on connaît bien les entractes du
Songe d'une nuit d'été de Mendelshonn, inspiré de l'oeuvre de Shakespeare – tels le « Scherzo » ou la « Marche nuptiale » –, il est plus rare d’entendre d'autres passages, véritables trésors de poésie et de tendresse. Sous la baguette du maestro Leonard Slatkin, l'
Orchestre national de Lyon accompagne ce jeudi et samedi
Catherine Trottmann avec la participation de
The Factory, compagnie de théâtre londonienne dirigée par le metteur en scène Tim Carroll.
Le dimanche 8 novembre, Catherine Trottmann prolonge son séjour lyonnais avec Shakespeare et sera en récital avec la soprano Norma Nahoun, accompagnées du pianiste Julien Quentin. De Rossini à Bray, les deux artistes nous font (re)découvrir de magnifiques œuvres vocales inspirées des textes du grand poète londonien.