Emmanuelle de Negri

Les Fêtes Vénitiennes au Théâtre du Capitole

Venise, son Carnaval et ses masques sont sans aucun doute le décor idéal des scènes galantes, des badineries amoureuses et, plus largement, des réjouissances de tout ordre. Avec ses Fêtes galantes, le compositeur aixois André Campra a rompu le pesant héritage de la mode lullyste et a su développer un genre lyrique nouveau, sorte de spectacle total d’avant la lettre où se mêlent dans une joyeuse féerie les arts du chant et de la danse. Ces « comédies-ballets », dont Les Fêtes vénitiennes est l’un des premiers et plus brillants exemples, font alterner des scènes et des histoires sans réel lien entre elles, pour le simple bonheur des yeux et des oreilles. Les intrigues amoureuses s’y succèdent dans un esprit galant qui reste à jamais lié dans nos mémoires à celui du Siècle des Lumières. Avec, à la direction musicale et la mise en scène, deux des plus grands noms de l’opéra d’aujourd’hui, William Christie et Robert Carsen. Après l'Opéra Comique et le Théâtre de Caen la saison dernière, Emmanuelle de Negri retrouve les rôles de La Raison, Lucile et Lucie au Théâtre de Capitole (Toulouse) les 23, 25, 26 (20h) et 28 (15h) février 2016.

Lors de cette saison 2015-2016, la soprano  Emmanuelle de Negri poursuit ses tournées internationales avec les Arts Florissants, sous la direction de William Christie  : ainsi nous pouvons l'entendre dans un programme d'Airs sérieux et à boire en Europe et États-Unis. Nous la retrouvons également à l'Opéra National de Lille, au Théâtre de Caen et au Theater an der Wien, sous la direction d'Emmanuelle Haïm, dans le rôle d'Amastre (Xerse de Cavalli), en tournée française de Le Nozze di Figaro avec la Coopérative Opera, dans le rôle de Susanna, ainsi qu'à Montpellier, Beaune et Aix-En-Provence avec l'ensemble Pygmalion, pour Zoroastre (Jean-Philippe Rameau).