L'habit ne faisant jamais le moine, ce sera dans la peau d'un contrebandier que le ténor François Rougier effectuera le 10 mars prochain ses débuts (au grand jour, quant à eux) à l'Opéra national de Paris, dans la nouvelle production de Carmen de Bizet !
Après avoir participé de 2014 à 2016 à la tournée du CFPL (Centre Français de Promotion Lyrique) avec les Caprices de Marianne d'Henri Sauguet, pour laquelle il a incarné le rôle du noble et jeune Coelio sur les scènes du Théâtre du Capitole de Toulouse, de l’Opéra national de Bordeaux, des opéras de Marseille, Limoges, Tours et Reims, il pose cette fois ses valises pour 25 dates à l'Opéra Bastille, jusqu'au 16 juillet prochain.
Outre l'opéra, François Rougier est régulièrement invité à chanter le répertoire d’oratorio, en témoignent ses récentes apparitions auprès de l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo (Oratorio de Noël de Saint-Saens), de l’Ensemble baroque de Toulouse (Messe en si de Bach), de l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian de Lisbonne (Passion selon Saint Jean de Bach), au Théâtre du Capitole de Toulouse (Messe en ut de Beethoven) ou encore auprès de la Compagnie Manque Pas d'Airs, dirigée par la metteuse en scène Alexandra Lacroix, avec laquelle il prépare la création à l’automne 2017 d'Incarnation de l’invisible, dernier volet d’un triptyque scénique d’après les Passions de Bach initié avec Et le coq chanta… puis D’autres le giflèrent. A venir également avec la même compagnie, la création de Voix intimes 14-18, récital lecture sur la Grande Guerre.